agenda

24 juin 2024

« Qui a peur de Monique Wittig ? », revue Collateral, 24 juin 2024

12 juin 2024

« Figures de Monique Wittig »
Il y a le récit : Monique Wittig, écrivain, cofondatrice du Mouvement de libération des femmes, lesbienne révolutionnaire, théoricienne de la « pensée straight ». Mais deux récents volumes viennent compliquer ou troubler la fable originale.Dans l’arène ennemie, le recueil de textes et entretiens rassemblés par Sara Garbagnoli et Théo Mantion (Les éditions de Minuit, 2024), multiplie les figures de Monique Wittig et diffracte l’image qu’on se fait d’elle. Icône ou figure ? C’est la question que soulevait déjà le Wittig d’Émilie Notéris (Les Pérégrines, 2022), « brouillon » pour une biographie sous forme d’enquête littéraire à travers l’œuvre et la vie de Wittig. Les projets de Sara Garbagnoli, Théo Mantion et Émilie Notéris relèvent chacun d’une volonté de biographer sans biographer, soit en rassemblant, soit en brouillonnant. Leur rencontre sera l’occasion d’établir les paramètres d’un portrait « à l’oblique ».


photo : Chloé Magdelaine

17 mai 2024

Lançamento na Livraria gato sem rabo dia 17, sexta, às 19h, Paula Jacob e Vivian Villanova com Amabile Barel batem um papo sobre história da arte, relações de classe, raça e gênero e interpretação artística para o lançamento de Alma material, de Émilie Notéris.

Lancement au Brésil, à São Paulo, de la traduction d’Alma Matériau par Fernanda Morse chez Âyiné. Paula Jacob, Vivian Villanova et Amabile Barel discutent de l’histoire de l’art, des relations de classe, de race et de genre et de l’interprétation artistique à l’occasion du lancement d’Alma Material, à la librairie Gato sem rabo, le vendredi 17 à 19 heures.

Livaria Gato sem rabo
Rua Amaral Gurgel, 352 Vila Buarque, São Paulo

11 mai 2024

Intervention dans le cadre de la programmation « Translating The Impossible », invitée par Roxane Bovet au CIRA Centre International de Recherche sur l’Anarchisme de Lausanne

« Ne pas rester seul·e, chacun·e dans sa langue »
En 2015, Pascale Casanova faisait paraître La langue mondiale : traduction et domination pour examiner les mécanismes de la domination linguistique ; en 2020, Tiphaine Samoyault publiait Traduction et violence et s’intéressait à son tour à la brutalité du traduire et à la possibilité d’une réparation ; en 2022, Souleymane Bachir-Diagne avait sorti De langue à langue, l’hospitalité de la traduction, ouvrage qui valorisait la traduction comme pratique de médiation culturelle. On peut traduire en justice c’est-à-dire regarder et juger les traductions du passé et en rester là, ou bien choisir de traduire au plus juste, de manière éthique et féministe. Il faut pour cela accepter que la traduction soit située, qu’elle ait une durée de vie limitée, qu’il faille la reprendre incessamment. Traduire est un geste éphémère qui autorise les reprises autant que les réparations, des objets livres aux cartels des musées. La traduction est un métier précaire soutenu d’une économie fragile qui néanmoins reconduit un système normatif de domination. Les pratiques « estrangeantes »  et collectives viennent potentiellement troubler leur rapport au marché.

28 avril 2024

Rencontre à Strasbourg avec Dominique Samson-Wittig pour parler du travail biographique et de la question du soin accordé à la voix des vivantes.

Avril 2024
« Tracer des voies », Interview réalisée par Feya Dervitsiotis et Flora Moricet pour Le Matricule des Anges

Samedi 2 mars 2024
Signature sur le stand des éditions Les Pérégrines avec Najate Zouggari au Salon du livre féministe 2024, à Ground Control à 16h30.


photo Naomi Arlix